On assiste très fréquemment au choix d’une plateforme progicielle pour développer un site Internet marchand, mais avant même qu'une expression de besoins digne de ce nom soit rédigée. Résultat ? Des sites préfabriqués qui, après six mois ou un an d'existence au mieux, s'avèrent inadaptés à la politique commerciale de l'enseigne ou aux évolutions indispensables. La plupart du temps, c'est l'urgence qui provoque la précipitation. Il faut dénoncer ces éditeurs sans scrupules qui profitent de ces marchands qui succombent aux sirènes du "votre site e-commerce en ligne en 4 ou 5 mois"...
Analysons la situation...
Levons tout d'abord toute ambiguïté potentielle. Il n'est pas question de dire ici qu'une plateforme progicielle n'aurait pas de sens pour développer un site marchand. Mon propos est uniquement de mettre l'accent sur un grave danger d'ordre méthodologique.
Tout projet informatique réclame la rédaction d'un cahier des charges préalablement à tout développement. Si le choix des technologies est ouvert, il interviendra après analyse des besoins exprimés. Dans ce cadre il faudra passer en revue les possibles : le plus souvent s'opposent alors développements spécifiques et plateformes progicielles. Une solution intermédiaire consiste à développer spécifiquement mais à partir d'un framework sophistiqué. Le choix de la technologie et de la plateforme est toujours délicat car très structurant.
Dans le cas d'un projet e-commerce, le choix est d'autant plus grave qu'il aura un impact direct sur les résultats commerciaux du magasin virtuel. En effet, le merchandising comme l'animation commerciale et marketing de l'enseigne seront gérés au travers d'une interface d'administration et selon la capacité de publication de la plateforme retenue. Sera-t-il acceptable de s'entendre dire demain, comme dans bon nombre de projets informatiques : "ce n'est pas possible, ou alors il faut plusieurs semaines de développements..." ? Dans le cas de la mise en œuvre d'une opération commerciale importante ou d'alignement sur la concurrence, une trop faible réactivité peut être synonyme de perte de C.A. voire de parts de marché.
S'il suffisait d'afficher quelques produits en ligne pour vendre sur Internet cela se saurait ! Si les taux de transformation moyens sont bas c'est que les règles de la vente en ligne sont écrites au jour le jour, par les marchands mais aussi par les consommateurs qui forgent petit à petit de nouveaux usages. La plateforme e-commerce se doit donc, au-delà de répondre aux besoins exprimés à l'origine, d'être à même d'accepter aisément des évolutions fréquentes.
La bonne démarche consiste donc évidemment à prendre le soin d'exprimer très précisément les besoins auxquels le site e-commerce doit répondre. 4 points s'avèrent être les plus structurants : le degré d'individualisation de la relation, la souplesse de gestion du catalogue, la sophistication de l'animation commerciale souhaitée et la richesse de l'outil de publication. Ces 4 points étant interdépendants les uns des autres.
Il faut par conséquent savoir "perdre du temps" pour rédiger un cahier des charges détaillé et se positionner ensuite sur l'univers des possibles en matière de solutions, progicielles ou non. Il est malheureusement fréquent, y compris pour des projets lourds et stratégiques, de voir des entreprises choisir a priori leur solution technique. D'expérience il est possible d'affirmer que, parmi elles, rares sont celles qui atteindront les résultats planifiés.
Analysons la situation...
Levons tout d'abord toute ambiguïté potentielle. Il n'est pas question de dire ici qu'une plateforme progicielle n'aurait pas de sens pour développer un site marchand. Mon propos est uniquement de mettre l'accent sur un grave danger d'ordre méthodologique.
Tout projet informatique réclame la rédaction d'un cahier des charges préalablement à tout développement. Si le choix des technologies est ouvert, il interviendra après analyse des besoins exprimés. Dans ce cadre il faudra passer en revue les possibles : le plus souvent s'opposent alors développements spécifiques et plateformes progicielles. Une solution intermédiaire consiste à développer spécifiquement mais à partir d'un framework sophistiqué. Le choix de la technologie et de la plateforme est toujours délicat car très structurant.
Dans le cas d'un projet e-commerce, le choix est d'autant plus grave qu'il aura un impact direct sur les résultats commerciaux du magasin virtuel. En effet, le merchandising comme l'animation commerciale et marketing de l'enseigne seront gérés au travers d'une interface d'administration et selon la capacité de publication de la plateforme retenue. Sera-t-il acceptable de s'entendre dire demain, comme dans bon nombre de projets informatiques : "ce n'est pas possible, ou alors il faut plusieurs semaines de développements..." ? Dans le cas de la mise en œuvre d'une opération commerciale importante ou d'alignement sur la concurrence, une trop faible réactivité peut être synonyme de perte de C.A. voire de parts de marché.
S'il suffisait d'afficher quelques produits en ligne pour vendre sur Internet cela se saurait ! Si les taux de transformation moyens sont bas c'est que les règles de la vente en ligne sont écrites au jour le jour, par les marchands mais aussi par les consommateurs qui forgent petit à petit de nouveaux usages. La plateforme e-commerce se doit donc, au-delà de répondre aux besoins exprimés à l'origine, d'être à même d'accepter aisément des évolutions fréquentes.
La bonne démarche consiste donc évidemment à prendre le soin d'exprimer très précisément les besoins auxquels le site e-commerce doit répondre. 4 points s'avèrent être les plus structurants : le degré d'individualisation de la relation, la souplesse de gestion du catalogue, la sophistication de l'animation commerciale souhaitée et la richesse de l'outil de publication. Ces 4 points étant interdépendants les uns des autres.
Il faut par conséquent savoir "perdre du temps" pour rédiger un cahier des charges détaillé et se positionner ensuite sur l'univers des possibles en matière de solutions, progicielles ou non. Il est malheureusement fréquent, y compris pour des projets lourds et stratégiques, de voir des entreprises choisir a priori leur solution technique. D'expérience il est possible d'affirmer que, parmi elles, rares sont celles qui atteindront les résultats planifiés.
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